Georges-Louis Bouchez tacle Paul Magnette: "Aujourd'hui, le patron de la gauche, c'est Raoul Hedebouw"
Comme chaque matin, Maxime Binet reçoit dans le “Café sans filtre” un invité afin d’évoquer les sujets chauds de l’actualité.
- Publié le 18-04-2024 à 09h10
Sur LN24 et LN Radio, Georges-Louis Bouchez, président du MR, était l’invité du “Café sans filtre” ce jeudi 18 avril.
Dans la nuit de mardi à mercredi, une rupture a opéré au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La majorité MR-PS-Ecolo n'est plu, après des débats intenses sur la modification du décret paysage. Un texte amendé, porté par le PS et Ecolo, est passé en commission grâce au soutien du PTB, alors que le MR était contre.
"C'était la pire chose qu'il pouvait arriver à la Fédération Wallonie-Bruxelles", commence Georges-Louis Bouchez. Selon lui, cette majorité alternative est "la coalition de l'échec, de la faillite et du chômage".
Cette rupture risque-t-elle de toucher d'autres niveaux de pouvoir, comme la Wallonie et le fédéral ? Georges-Louis Bouchez précise "faire tout pour garder la stabilité gouvernementale". "Il existe toujours une majorité wallonne et une majorité fédérale", rassure-t-il. "Mais, maintenant, nous savons que le PS et Ecolo sont devenus des partis très instables et fragiles."
"Aujourd'hui, le patron de la gauche, c'est Raoul Hedebouw", poursuit-il. Le président du MR se questionne également sur la vision de la Wallonie s'il y avait eu une majorité alternative N-VA - Vlaams Belang. "Il faut se rendre compte de l'image désastreuse que nous renvoyons en Flandre."
Concernant une future majorité PS-Ecolo-PTB au pouvoir, il indique : "Je ne crains pas d'être écarté du pouvoir. Ce que je crains, c'est pour nos concitoyens".
"PS et Ecolo ont franchi une ligne. Ils n'ont plus le sens de la responsabilité", déplore le président du MR.
Georges-Louis Bouchez est ensuite revenu sur le dossier RFF : "J'en profite pour faire un petit message à Thomas Dermine", commence-t-il. "Ce serait bien qu'il arrête de faire campagne à Charleroi et qu'il essaie de nous obtenir les moyens du plan de relance." "J'aimerais que Thomas Dermine puisse faire un peu son travail, et pas uniquement campagne."